Au cours de nos formations, nous prenons un bon moment pour expliquer l’ergonomie de l’écriture : installation, tenue du crayon, matériel (quel crayon, quel papier…). Laetitia Hérissé, graphopédagogue sur la Côte basque et membre de l’Association, intervient auprès des écoles et des familles avec ce même discours. Et pourtant, cette semaine encore, une enseignante me disait : les enfants ne savent que faire de leur deuxième bras quand ils écrivent !

« Trois choses sont nécessaires pour écrire : un beau jour (la lumière), une table solide, et un siège commode. La lumière que l’on reçoit du côté gauche est toujours favorable, lorsque de l’endroit où l’on écrit on peut voir le ciel. La table et le siège doivent être en telle proportion que la personne assise puisse couler aisément les coudes dessus la table sans se baisser. Cette attitude étant la plus naturelle, on doit la préférer à toute autre. Une table trop haute pour le siège empêche le bras d’agir et rend l’écriture pesante, une table trop basse fait regarder de près et fatigue le corps…Il faut donc autant qu’il est possible se procurer toutes les commodités afin que l’écriture acquiert plus de hardiesse (aisance) et de légèreté. » (1)

Aisance et légèreté ne sont pas le lot des scripteurs ci-dessous :

Quelques exemples glanés dans mon quotidien : voyages, cours, devis…. voilà des personnes pour qui l’écriture manuelle devient source de fatigue, voire de douleurs.

Les exercices du « Bon Départ » préviennent et corrigent toutes ces mauvaises postures, car , comme dit M. Paillasson, écrire est un art …

(1) « L’art d’écrire », de Charles Paillasson, Écrivain du cabinet du Roi et vérificateur, 1760