o

La phonomimie, c’est le « mime du geste », selon la description qu’en a fait son concepteur, Augustin Grosselin. Mais ce geste prend sens grâce à la mini-histoire qui l’accompagne.

En soi, le geste est parfois abstrait, autant que l’écriture de la lettre. Mais quand l’enfant retient le prénom de l’enfant de l’histoire et la petite histoire, ça devient extrêmement concret. C’est cet aspect concret qui favorise la mémorisation. Il se peut qu’un enfant sache associer la lettre et le geste, et ne trouve plus le son associé! C’est l’histoire qui aide à redire le son. Par exemple, le geste du « b », l’enfant…ou l’adulte apprenant, fait le geste, et dit : « c’est l’histoire de Bernard et de son bœuf », et là, le son « b » est revenu. Voilà qui est une différence essentielle avec la méthode de rééducation Borel-Maisonny. Avec Grosselin, on ne fait pas de la rééducation, on fait de l’apprentissage de la lecture…

C’est la particularité et le génie de Grosselin, d’avoir associé ce qui touche la vie des enfants, le concret, à la mémorisation des sons et des lettres. Il ne s’agit pas « d’encombrer » l’esprit de l’enfant, mais au contraire de l’aider à mémoriser; il s’agit d’un moyen mnémotechnique, que l’enfant abandonne de lui-même quand la mémoire de la lettre et du son est consolidée.

Partager ce trésor avec les internautes est un vrai plaisir !