A Nancy

Les familiers du blog connaissent les jeux de grammaire de Martine Paruit-Vuillemin. La rencontrer fut un moment de pur bonheur. Certes, elle s’est « retirée des affaires », comme on dit, mais elle garde intact son enthousiasme pour chercher des trouvailles qui nous faciliteront la mémorisation de notre chère grammaire française. Vous pouvez trouver la liste de ses créations en cliquant ici. Elle espère qu’un de ses enfants reprendra le flambeau pour la commercialisation et la diffusion de ses jeux, qui sont actuellement difficiles à trouver, à moins d’être un inconditionnel des sites de revente d’occasion.

Grâce à Madame Vuillemin, la grammaire cesse d’être rébarbative où incompréhensible.

C’est pour répondre au stress de son fils face à la grammaire qu’elle a voulu proposer une autre façon d’apprendre, qui utilise « l’œil, l’oreille et la main », comme dit Augustin Grosselin. La motivation passe par l’aspect ludique : on gagne vite beaucoup de points, mais l’activité nous fait entrer de plain pied dans la grammaire ou la conjugaison.

Lors de l’écriture du guide pédagogique, je l’avais contactée pour lui demander l’autorisation de citer son travail. Elle n’hésita pas une seconde : « je l’ai fait pour les enfants, donnez-le aux enfants ». C’est donc une dame au grand cœur que j’ai rencontrée, qui n’hésite pas à dire : « appropriez-vous ces jeux, créez de nouvelles règles »…

Elle me fait aussi remarquer la regrettable modification de la comptine « Quelle tête j’ai faite, quand j’ai vu Minette, manger les galettes, que Grand’Mère a faites » ( sur l’air de ‘Au clair de la lune’). L’original avait un sujet masculin, pour bien montrer l’accord du participe au féminin avec un sujet masculin. Il serait donc préférable de chanter « que Grand-Père a faites » !

Voilà, Martine, j’ai transmis à tous votre précieuse remarque.

Et en exclusivité, une petite vidéo qui nous montre l’enthousiasme pour toujours trouver de nouveaux outils : une petite comptine composée rapidement dans le train quand elle se rendait à une rencontre avec des jeunes qui écrivaient fort gentiment des petites cartes pour les résidents d’EPHAD, les-dites cartes bourrées de fautes d’orthographe.